NOUVELLES DU CHILI – 3

LA CISTERNA – SANTIAGO – CHILI
13.02.16
Chères particules de l’univers de l’autre bout de la planète, salut ! Nous voici entrés dans la phase de création artistique pure et dure de notre aventure au ChiliJ-15 avant notre retour et pourtant tellement de merveilles à découvrir et surtout à réaliser encore. Depuis notre dernière bouteille jetée à le mer pour vous, nous nous sommes installés au Teatro Camino dans la communauté écologique de Penalolén. Une communauté crée il y 35 ans. Une sorte de ville dans la ville où le partage est monnaie courante, sans attente de bénéfice…le rêve, un hippies land où il est fréquent de se faire des amis ; amis qu’il arrive même de voir débarquer à 22h dans le jardin pour partager une pisco sauer, un conte chilien, un bout de viande et/ou un bout de vie, pendant que trois d’entre nous sont à la Témazcal (cérémonie mexicaine), et trois autres à l’Ayahuasca (dégustation de racines)… bref les expériences et tentatives humaines sont collectives, individuelles, riches et variées ! Ca vit !
Au Teatro Camino, nous avons pour projet de présenter le 25 février une chose qui ne porte pas encore de nom. Sans nom certes, mais non sans Histoire, puisque c’est précisément sur celle-là que nous planchons, celle du Chili, et quel bonheur. Saviez-vous par exemple que le Chili, telle que l’Histoire nous le raconte, est la dernière terre a avoir été investie par l’homme dans le monde ? 
Nous y sommes accueillis par Danilo et Isa, un couple d’adorables chiliens qui prennent soin du théâtre en vacances, des chiens Peter et Daphné, et de nos estomacs et esprits affamés du midi d’après le training matinal, qui commence d’ailleurs à bien prendre de la gueule sous ses faux airs de chorégraphie Bauschienne.

Au teatro nous nous y rendons tous les matins depuis notre maison (à vingt minutes de marche pour les plus vaillants, ou en stop avec Lila pour garant (facile !), pour les plus malins). Maison que nous avons investis jusque dans ses moindres recoins. Encore une cabane que nous avons « construit » puisqu’à peine abandonnée à notre arrivée par leur propriétaires, qui venaient de rompre et d’embraquer avec eux meubles, électroménager, vaisselle, literies et mauvaises énergies. C’est grâce à nos nouveaux amis hippies humanistes donc que nos avons chiné à droite à gauche ce dont nous avions besoin pour dormir, manger, cuisiner…
Ce week end est le dernier avant le grand saut dans le vide. 
Un groupe projète de se rendre au « Paradis » sur la côte, coin chilien au bord de la mer méconnu du touriste lambda.
Un autre est parti pour le désert d’Atacama se prendre une prise de vie à objectif sentimental.
Un autre reste à Santiago pour ces amours, sa fête, ses envies et ses projets.
Tout va bien.
La vie est un rêve.
Abrazo mucho
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